Sesso Nero (1980)


Sesso nero est un film pornographique réalisé par Joe D'Amato en 1978. Exploité en 1980, il est considéré comme le premier film pornographique sorti en salles en Italie.


Synopsis: Playboy professionnel, Mark apprend qu’un cancer de la prostate le condamne à se voir amputé de sa seule raison de vivre: son sexe. Accro à la morphine en raison de douleurs insupportables, Mark abandonne New York et se réfugie dans une petite ville du Yucatan (?) qu’il a quitté douze ans plus tôt. Sitôt arrivé, il retrouve Jacques, un vieil ami idéaliste qui s’efforce de lever des fonds pour construire une école, et qui vit désormais avec Lucy, une prostituée qu’il a sorti de la rue alors qu’elle était adolescente. Après avoir détourné Lucy de son ami Jacques pour son seul plaisir, Mark commence à avoir des visions: Maïra, une jeune indigène qui l'a jadis passionnément aimé réapparaît et s’offre à lui. Ce qui ne manque pas de l’inquiéter lorsqu’il apprend que Maïra est morte de chagrin une dizaine d’années auparavant, après que Mark l’abandonna pour se rendre à New York. (La revue du cinéma, 1981)

Titre original: Sesso nero - Pays: Italie - Année: 1980 - Durée: 80 mn. - Genre: Porno, drame - Réalisateur: Joe D'Amato - Sujet et scénario: George Eastman - Producteur: Oscar Santaniello - Société de production: Produzioni Cinematografiche Massaccesi (PCM) - Photographie: Joe D'Amato - Montage: Ornella Micheli - Musique: Nico Fidenco - Comédiens: Mark Shanon, George Eastman, Annj Goren, Fernando Arcangeli, Lucía Ramírez, Sandy Samuel, Lola Burdan...
 
Ils en parlent:
 
Voici, à notre connaissance, le premier hard (sorti en France) de Joe D’Amato, qui avait déjà utilisé le thème du vaudou dans de beaux films softs. Ici la sorcellerie s’intègre parfaitement à un scénario remarquable qui se construit autour de trois thèmes: l’homme condamné revient au pays de son enfance pour mourir; l’amour de jeunesse jadis méprisé sort du néant et se venge; le plaisir et la mort se confondent en un inextricable mélange. Le génie du réalisateur est de nous les présenter dans un personnage déplaisant dont toutes les femmes sont les victimes. Mark, dans le genre est un beau spécimen: raciste, machiste, odieux mais ravagé par la mort qui exacerbe chez lui le désir et la douleur. Chaque nouvelle étreinte rend le mal plus puissant et la souffrance plus atroce. Le simple désir devient cauchemar. Après une belle séquence à deux, D’Amato va presque toujours construire ses scènes hard sur un rapport de forces à trois personnages (…) Tout aussi prenante est l’obsession fantasmatique de la castration qui, par la douleur, par le rêve (l’opération chirurgicale est terrifiante), envahi Mark au point de lui faire anticiper sa mort. Lucy est parfaite dans l’expression du sentiment qu’elle a de sa déchéance. Maïra fait des apparitions de plus en plus bouleversantes. Deux actrices splendides au type d’une élégance inhabituelle dans le hard, donnent à tout le film une dimension de rêve déchirant, d’amour déchu, de dégradation désespérée. (La revue du cinéma n°25, saison 1981 - A.Md.)

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Affiches:


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Coupures de presse:


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Livres, Magazines:
 


(DizionHard, Italie)

 

(Luce Rossa, Italie)

VHS & DVD:


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Disques (OST/BOF):



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